La nouvelle est tombée ce matin. Ce n'est pas comme si ils ne s'y attendaient pas, non, mais peu importe: c'est toujours aussi difficile de perdre quelqu'un de précieux.  Et ce n'est pas non plus comme si j'étais proche d'elle, non, mais peu importe: son départ me ramène a de douloureux souvenirs de mon adolescence. Parce que je sais ce que c'est que d'avoir peur de perdre ses parents. Que d'avoir le coeur qui s'emballe au moindre frétillement du téléphone. Que de guetter l'inquiétude dans les regards. De veiller à dire aurevoir comme si c'était la dernière fois, toujours. De les découvrir faibles, abattus, lessivés. De les trouver vieux, trop vieux même, et de s'en vouloir d'avoir eu cette pensée là. De fermer les yeux, très fort, juste pour que tout cela n'existe plus.

"Allez, bouge toi maman, tu es toujours la plus belle même si tu étouffes sous ta perruque ! Et toi papa, relève toi, je veux que tu sois le plus fort comme quand j'avais six ans ! Et puis de nos jours, un cancer, ça se soigne très bien, non ?"

Pas toujours apparement.

Pas très joyeux pour un nouveau post, je m'en rends bien compte. D'autant qu'en ma vie va étrangement bien en ce moment. Je profite de tous les jolis instants dans mon Paris retrouvé... mais je suis restée trèèèès raisonnable pendant les soldes (diou diou, chaque jour qui passe est un supplice !!!) grâce au regard vigileant de ma complice économe (et je lui interdis d'afficher cette petite moue dubitative, mes bottes c'est pas pareil, j'en avais un BESOIN archi-vital. Et les ballerines en cachemire, oh ça, c'est un petit caprice. Mais elle ne me jetera pas la pierre, n'est-ce pas? ;) Ah et sinon, puisque nous en sommes au chapitre des nouvelles toutafé fascinantes, j'ai enfin hérité d'une télé et c'est dingue comme ces petites bêtes savent vite se rendre indispendables.  Je fais connaissances avec le monde, comme ils disent du côté de chez France 5. Et ben dis donc, j'aurai peut-être pas dû finalement... Heureusement, l'investiture prochaine d'Obama devrait relever un peu l'ambiance carrément glauque qui règne sur notre pauvre petite planète.

A une autre échelle, mon stage se passe vraiment bien. Je découvre un nouvel univers et j'apprends beaucoup cette fois encore, même si je suis un peu laissée à l'abandon ces derniers jours. Mais vous pensez bien que je travaille à me rendre indispensable ! ^^

Et puis plein de chouettes projets qui font qu'on coche les jours dans nos calendriers. Londres fin février et puis New-York cet été ? :) Sans doute Genève entre temps, sans doute Berlin et puis pourquoi pas Munich ? Hum, de quoi gagner quelques miles avec tout ça !

Allez, promis je reviens bientôt et avec des mots plus réjouissants ! En attendant, pour évacuer le stress au boulot, voici une bonne adresse à faire tourner pour travailler votre pollockmania (merci Julie =)

Bonne semaine !

~ Ce petit air dans ma tête ~